Pierre Bérégovoy s’est-il réellement donné la mort le 1er mai 1993 ? Plusieurs faits troublants et témoignages contradictoires ébranlent sérieusement la thèse officielle du suicide.L’originalité de ce film réside également dans le portrait tracé de Pierre Bérégovoy : un homme aux ambitions présidentielles intactes mais un homme gênant politiquement.
Les faits – Samedi 1er mai 1993, 19h09… …la nouvelle tombe sur les téléscripteurs des salles de rédaction. Cette nouvelle va stupéfier et bouleverser le pays tout entier :  » Pierre Bérégovoy a tenté de se suicider d’une balle dans la tête. » Pierre Bérégovoy avait quitté son poste de Premier Ministre un mois auparavant, suite à la victoire écrasante de la droite aux législatives.
Si la thèse de suicide n’est alors mise en doute par personne, il subsiste pourtant de nombreuses zones d’ombres.
Le film met en lumière non-dits et incohérences et reconstitue la dernière journée du drame. Beaucoup d’éléments posent problème : la position du corps, l’arme soi-disant utilisée – un 357 Magnum – la nature, la trajectoire et le point d’impact de la balle, l’emploi du temps des dernières heures de Pierre Bérégovoy ou encore les témoignages fantaisistes du chauffeur et du garde du corps sur lesquelles reposent la version du suicide.

Un film écrit et réalisé par Francis Gillery
Image et son : Olivier Raffet, Didier Hill-Derive
Montage : Jean-Christophe Chauvel

 

Une production Compagnie des Phares et Balises
Avec la participation de France 3
Et avec le soutien du Centre National de la Cinématographie

© Cie des Phares & Balises – 2008