Cent ans après sa naissance et trente ans après sa disparition, à quoi ressemble l’image d’Orson Welles dans la mémoire collective ? 

A  celle  d’un  génie  du  cinéma,  bien  sûr,  dont  les  chefs-­d’œuvre  ont  laissé  leur  empreinte éternelle sur le septième art comme autant de “Rosebud“. A celle d’un artiste maudit à la filmographie inachevée, mégalomane. Enfin, c’est aussi une voix, celle qui annonce l’arrivée des  extraterrestres  un  soir  d’octobre  1938 et  un  rire rabelaisien  qui  fait  accepter  tous  ses canulars. Un “homme‐orchestre“, comme il aimait à se définir lui‐même, un iconoclaste, un touche-­à-­tout vertigineusement prolifique.

« Très injuste, très généreux, très tendre, très violent, il est très tout », dit de lui son amie Jeanne Moreau. Comme son œuvre, Orson Welles se décline presque à l’infini : caméléon, engagé, fabulateur, magicien, rebelle, romanesque,  dérisoire…
Mais qu’y a‐t-­il au-­delà de ces images indélébiles ?

 

 

LE CONCEPT MULTIMÉDIA

« De l’autre côté d’Orson Welles » est un portrait en forme de jeux de miroirs. Un kaléidoscope composé d’archives sonores et visuelles. Au travers de sept mots-clefs, sont esquissés les contours d’un homme hors normes tant dans son oeuvre artistique que dans la construction de son personnage.

Caméléon, dérisoire, engagé, fabulateur, magicien, rebelle, romanesque : vidéos d’animations et archives inédites nous aident à découvrir la face cachée d’Orson Welles. Les facettes de ce portrait ont pour dénominateur commun : sa voix.

http://www.arte.tv/orson-welles