« On ne tue pas que le temps » relate le combat politique mené par des hommes et des femmes dont l’avenir est pour le moins incertain. Des militants qui se battent contre cette fatalité propre à une génération qui doit composer avec la mort. Un film sans pitié, qui n’accepte pas de faire-part de décès, et qui entraîne la réflexion sur les moyens qu’on se donne pour combattre la maladie, mais aussi sur l’engagement moral, physique, et surtout individuel.
On ne tue pas que le temps est le film d’un séronégatif, qui n’oublie pas le slogan « Silence=mort ». Du cinéma direct pour lutter contre l’indifférence.

Un film qui s’inscrit dans un questionnement plus global sur notre société : celui du désir, du droit et des moyens de changer les choses dans une nation riche et démocratique. Un film qui nous annonce aussi l’ampleur des combats à venir et les lendemains d’une lutte qui cherche à s’élargir plus qu’à se radicaliser.

Cie des Phares et Balises, Planète

Festivals

Sélection au Festival du Film Gay & Lesbien 1996